Il était une fois le 20e… Le 25 août 1944, Paris est libérée
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Mise à jour le 25/08/2021
Sommaire
« Paris était mûr pour un grand soulèvement ». En effet, depuis le D-Day, le débarquement en Normandie le 6 juin 1944, Paris attend sa délivrance avec impatience. Initiée par une insurrection populaire des Parisiennes et des Parisiens, elle adviendra le 25 août à la suite de l’intervention des troupes du général Leclerc.
Jeudi 25 août 2022, 78e anniversaire de la Libération de Paris dans le 20e
Les cérémonies du 78e anniversaire de la Libération de Paris dans le 20e arrondissement se tiendront en présence des élues et élus de l’arrondissement, des associations et des témoins de la mémoire, ainsi que du public qui souhaiterait s'y joindre.
Entre 9h15 et 12h : fleurissement des plaques commémoratives de l’arrondissement
12h30 : rassemblement devant la mairie du 20e
13h : rassemblement square Edouard Vaillant
Entre 9h15 et 12h : fleurissement des plaques commémoratives de l’arrondissement
12h30 : rassemblement devant la mairie du 20e
13h : rassemblement square Edouard Vaillant
Il était une fois le 20e…
Découvrez
la richesse patrimoniale du 20e au travers un ensemble d'articles sur le sujet.
L’occasion de mieux connaître l’arrondissement et son histoire.
Il était une fois le 20e… Le patrimoine et l'histoire du 20e arrondissement
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Le 10 août, appel à la grève général
« Les Alliés doivent entrer dans un Paris libéré ! »,
tel est le mot d’ordre de la grève lancée à l’initiative des cheminots parisiens
qui se mettent en grève le 10 août, suivi par le métro de Paris et la
gendarmerie le 13 août, puis la police et les postiers le 15 août. La grève
générale éclate finalement le 18 août.
Le 19 août, début de l’insurrection armée des Parisiens contre l’occupant
Ce bâtiment, siège de la Préfecture de Police, a été, le
samedi 19 août 1944, le lieu du déclenchement de l’insurrection des Parisiens
contre l’armée d’occupation allemande à l’initiative des mouvements de
résistance de la police. Pendant plusieurs jours, des combats se déroulent
autour de cet immeuble et dans les rues de Paris où policiers, sapeurs-pompiers
et gardes républicains, avec leurs camarades FFI (Forces françaises de l'intérieur)
et FTP (Francs-tireurs et partisans), combattent l’occupant. 167 policiers
perdent la vie lors de ces combats.
Le 23 août, appel à l’aide des alliés par la Résistance parisienne
Alors que la révolte est au bord de l’asphyxie, un appel de
la Résistance parisienne est lancé, dès le 23 août, auprès du commandement
allié pour aider le soulèvement parisien. Sur ordre du général Eisenhower,
commandant suprême des forces alliés, et à la demande du général De Gaulle, le
général Leclerc, commandant de la 2e DB, marche sur Paris. Le 24
août, il adresse un message, largué par avion, aux insurgés : « Tenez
bon, nous arrivons ». Dans la soirée du 24 août et au matin du 25, la 2e
DB entre dans Paris, le général Leclerc arrive à la Préfecture de Police déjà
libérée.
Le 25 août, capitulation des forces allemandes à Paris
À 15h30, le général von Choltitz, commandant du « Gross
Paris », se rend à la Préfecture de Police où il signe la convention de
reddition des forces allemandes de Paris avec le général de division Leclerc,
en présence de MM. Chaban-Delmas, Rol-Tanguy et Kriegel-Valrimont, représentant
de la Résistance. Cet acte de capitulation est rendu public en fin d’après-midi
à la gare Montparnasse devant une foule enthousiaste.
Par leur action, leur courage et leur sacrifice, les hommes
et les femmes de la Résistance ont facilité la progression des éléments de la 2e
DB et de la 4e division d’infanterie américaine pour la libération
de la Capitale.
La libération de Paris dans le 20e : le 23 août, guerre souterraine à Ménilmontant
Le 23 août en gare de Ménilmontant, sur le réseau ferré de
la Petite Ceinture, la Résistance remporte une bataille dans le 20e.
Il s’agit de bloquer un train allemand à l’entrée du tunnel long de 1124 m qui
relie la gare de Ménilmontant à la gare de Belleville-Villette, tout près des
Buttes-Chaumont. Les soldats allemands à bord du train auraient pu prendre à
revers les résistants, engagés dans les batailles parisiennes s’ils parvenaient
à atteindre le 19e. 80 soldats de la Wehrmacht sont capturés et des
fusils et munitions destinés aux Allemands sont saisis par la résistante Madeleine
Riffaud, qui dispose de seulement 4 résistants sous ses ordres pour cette
opération.
Les résistants du groupe Libération s’étaient déjà emparés
de la mairie du 20e le 11 août.