10 choses à savoir sur les parcs et jardins de Paris
Actualité
Mise à jour le 03/11/2020
Sommaire
École de formation, jardiniers récompensés, projets d'agriculture urbaine… Les espaces verts que gère la Ville de Paris représentent tout un secteur d'activité et un patrimoine à magnifier.
Les parcs parisiens ouverts pendant le confinement
Tous les parcs, jardins, squares et espaces verts de la Ville de Paris restent accessibles pendant la période du confinement. Les Parisiennes et les Parisiens pourront donc si promener, dans le respect des protocoles sanitaires en vigueur (sorties à moins d'un kilomètre de chez soi, seul ou dans le cercle familial, dans le respect des gestes barrières).
Retrouvez les parcs et espaces verts du 20e
Et pour permettre aux Parisiens de souffler, certains parcs de la capitale voient leurs horaires étendus : Le Parc de Belleville est ainsi ouvert de 8h à 19h30.
Retrouvez les horaires des parcs du 20e
Retrouvez les parcs et espaces verts du 20e
Et pour permettre aux Parisiens de souffler, certains parcs de la capitale voient leurs horaires étendus : Le Parc de Belleville est ainsi ouvert de 8h à 19h30.
Retrouvez les horaires des parcs du 20e
1. La Ville de Paris gère les espaces verts depuis 40 ans…
C’est la Direction des espaces verts et de l'environnement (Deve) qui gère les 2 283 hectares d'espaces verts et de bois de la Ville de Paris. Créée en 1980 sous le nom de « Parcs, Jardins et Espaces verts (DPJEV) », elle prend le nom de Deve en 2007. En 2010 est créée en son sein une Agence de l’écologie urbaine. Depuis, elle est donc amenée à mettre en oeuvre une politique d'animation et de sensibilisation à l'écologie urbaine. Elle assure aussi le pilotage des plans climat, biodiversité, alimentation durable et économie circulaire.
2. … mais la première administration dévouée aux parcs et jardins date de 1854
C'est en effet cette année-là que Napoléon III crée le service des Promenades et des Plantations sous l'impulsion du préfet Haussmann. Celui-ci en confie la direction à l'ingénieur Jean-Charles Adolphe Alphand (1817-1891) qui, en compagnie de Eugène Belgrand et du jardinier Jean-Pierre Barillet-Deschamps, va laisser de nombreux et illustres aménagements : le parc Monceau, le parc Montsouris, le bois de Boulogne (1855-1860), le bois de Vincennes (1860-1865), le parc des Buttes-Chaumont (1864-1867), etc. Son œuvre est considérable : plus de 2000 hectares de bois et de jardins sont ainsi créés. Elle est couronnée par l'aménagement des jardins du Trocadéro, à l'occasion de l'exposition universelle de 1878.
Le parc de Belleville, 45 000 m² de verdure
Créé en 1988, ce parc s'étend sur 45 000 m². Situé sur la colline de Belleville, il offre une magnifique vue panoramique sur Paris.
Le parc compte 1 200 arbres et arbustes (sophoras, tilleuls, catalpas…), des massifs de plantes annuelles et vivaces, des grimpantes et des très beaux rosiers.
Le parc abrite également un plan de vignes de 250m² avec près de 140 pieds qui produisent chacun 2 à 3 kilos de raisin.
La colline de Belleville a connu des destins bien différents selon les siècles. Au Moyen Age, de nombreuses communautés religieuses acquirent des domaines sur la colline. Elles défrichèrent, plantèrent des vignes et captèrent les sources, nombreuses, qui servirent à irriguer le gosier des Parisiens. Du 14e au 18e siècle, tavernes et guinguettes s'y disputèrent la place. "Au Tambour Royal", le célèbre Ramponeau servait un vin issu des vignes de Belleville appelé la "Piquette". Contrairement aux idées reçues, il ne s'agissait pas d'un mauvais vin, mais tout simplement d'un vin jeune, légèrement effervescent, d'où ce nom, dont le sens a changé au fil des années. Au 18e siècle, les terrains étaient essentiellement agricoles et le paysage était dominé par les ailes tournoyantes d'un moulin à vent.
À près de 30 mètres de hauteur, depuis la terrasse qui surplombe le parc, on peut admirer la magnifique vue panoramique sur Paris. De Saint-Ambroise à l'Est, à la Trinité à l'Ouest, on découvre tous les monuments du centre de la capitale.
En savoir plus sur le Parc de Belleville
Le parc compte 1 200 arbres et arbustes (sophoras, tilleuls, catalpas…), des massifs de plantes annuelles et vivaces, des grimpantes et des très beaux rosiers.
Le parc abrite également un plan de vignes de 250m² avec près de 140 pieds qui produisent chacun 2 à 3 kilos de raisin.
La colline de Belleville a connu des destins bien différents selon les siècles. Au Moyen Age, de nombreuses communautés religieuses acquirent des domaines sur la colline. Elles défrichèrent, plantèrent des vignes et captèrent les sources, nombreuses, qui servirent à irriguer le gosier des Parisiens. Du 14e au 18e siècle, tavernes et guinguettes s'y disputèrent la place. "Au Tambour Royal", le célèbre Ramponeau servait un vin issu des vignes de Belleville appelé la "Piquette". Contrairement aux idées reçues, il ne s'agissait pas d'un mauvais vin, mais tout simplement d'un vin jeune, légèrement effervescent, d'où ce nom, dont le sens a changé au fil des années. Au 18e siècle, les terrains étaient essentiellement agricoles et le paysage était dominé par les ailes tournoyantes d'un moulin à vent.
À près de 30 mètres de hauteur, depuis la terrasse qui surplombe le parc, on peut admirer la magnifique vue panoramique sur Paris. De Saint-Ambroise à l'Est, à la Trinité à l'Ouest, on découvre tous les monuments du centre de la capitale.
En savoir plus sur le Parc de Belleville
3. Les cimetières font partie des espaces verts gérés par la Ville
Les 20 cimetières parisiens (421 hectares), dont 14 intra-muros et 6 extra-muros, ont été rattachés en 1987 à la Deve. La direction gère à la fois les espaces verts, le patrimoine funéraire mais aussi les concessions ainsi que le suivi de la chaîne funéraire.
Le Père Lachaise, le plus grand espace vert de Paris
Le cimetière du Père Lachaise est le plus grand espace vert de la capitale avec ses 44 hectares. Son patrimoine naturel est très riche avec une faune et une flore multiple.
Ombragé de 5 300 arbres, essentiellement des érables, des frênes, des thuyas et des marronniers auxquels s'ajoutent quelques platanes, robiniers, hêtres, tilleuls, acacias, sophoras, noyers… il compte enfin cinq arbres remarquables, repérables à leur plaque signalétique.
Le cimetière du Père Lachaise abrite de nombreuses espèces animales : lézards, renards, abeilles… et de nombreux oiseaux. Par exemple, on y rencontre le gobe-mouche gris, appelé ainsi car dès qu'il a repéré un insecte, il se précipite sur sa proie et regagne son affût, ou encore le rouge-queue à front blanc qui élit domicile dans le feuillage des arbres du cimetière, en été.
Ombragé de 5 300 arbres, essentiellement des érables, des frênes, des thuyas et des marronniers auxquels s'ajoutent quelques platanes, robiniers, hêtres, tilleuls, acacias, sophoras, noyers… il compte enfin cinq arbres remarquables, repérables à leur plaque signalétique.
Le cimetière du Père Lachaise abrite de nombreuses espèces animales : lézards, renards, abeilles… et de nombreux oiseaux. Par exemple, on y rencontre le gobe-mouche gris, appelé ainsi car dès qu'il a repéré un insecte, il se précipite sur sa proie et regagne son affût, ou encore le rouge-queue à front blanc qui élit domicile dans le feuillage des arbres du cimetière, en été.
4. Pour rendre Paris plus vert, 2 983 agents œuvrent au quotidien
La Ville de Paris a ses propres jardiniers, agents d’entretien, agents d’accueil et de surveillance (notamment dans les cimetières), fossoyeurs et bûcherons- élagueurs.
5. Seuls 7 jardins ne sont pas gérés par la Ville
525 parcs et jardins, dont 457 labellisés EcoJardin depuis 2010, font l'objet de soins intensifs de la Deve, tout comme les deux bois (bois de Boulogne 843 ha, bois de Vincennes 992 ha). Des créations de jardins sont une préoccupation constante, comme le montre les 8 derniers hectares livrés cet été.
Toutefois, sept jardins ne sont pas gérés par la Ville : les jardins des Tuileries et du Louvre, le jardin du Palais-Royal, le jardin des Plantes, le jardin de l'Hôtel des Invalides, le jardin du Luxembourg, le parc de la Villette et le jardin d'Acclimatation, qui tombent dans le giron de l'État.
6. Végétaux, fruits et légumes se font une place en ville
La Deve est référente pour la politique de développement du végétal et de l'agriculture urbaine. La Ville de Paris a d’ailleurs créé, depuis 2016, l’appel à projets Parisculteurs (qui en est à sa 3e saison) et l’appel à projets Houblon 1 et Houblon 2. Objectif : développer les circuits courts et une production locale, source d’emplois et de lien social.Par ailleurs, tout au long de l’année, la Ville de Paris assure la surveillance du patrimoine arboré, le remplacement des arbres dépérissant et l’installation de nouvelles plantations. Elle prend soin des arbres remarquables de la capitale, remarquables par leur âge, leur floraison ou leur taille.
7. La Ville possède ses propres centres de production
2,4 millions de plantes sont produites pour les parcs et jardins de la capitale. Dans le détail : 189 067 arbustes, 789 818 bisannuelles, 81 877 chrysanthèmes, 53 586 plantes d'extérieur et 3 161 arbres.
Et c’est une production assurée par la Ville. Quatre grands centres de productions existent, soit 83 hectares dédiés à la production horticole : Rungis (42,2 ha), Achères (31 ha), Thiais (7,8 ha) et Longchamp (2 ha).
8. La Ville conserve près de 15 000 espèces et variétés de plantes
Avec plus de 83 hectares de jardins et de collections, le Jardin botanique de Paris est organisé sur quatre sites à l'histoire et au patrimoine végétal et architectural prestigieux :
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le parc de Bagatelle et sa roseraie de renommée internationale,
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le jardin des Serres d’Auteuil et ses paysages tropicaux,
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le Parc floral de Paris et sa flore régionale d'Île-de-France.
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l’Arboretum de Paris et ses arbres des régions tempérées du monde entier.
Les Serres d'Auteuil (16e)Jean-Baptiste Gurliat / Ville de Paris
9. Des décorations des jardiniers municipaux sont récompensées chaque année
Depuis plus de 60 ans, les ateliers de jardinage des espaces verts de la Ville participent au concours parisien des espaces fleuris : Decoflo.
10. La Ville de Paris a sa propre école de formation
L’École Du Breuil est un établissement géré par la Ville de Paris. C’est un domaine éco-labellisé en partie ouvert au public, doté d’un arboretum, d’un verger patrimonial, d’une serre chaude et de nombreuses collections végétales. Environ 300 élèves y sont accueillis chaque année. Elle assure aussi la formation professionnelle des jardiniers, techniciens et cadres de la Ville de Paris sur la question du végétal dans l’espace urbain. L’inscription aux modules de formation continue et aux conférences des rendez-vous de l’école Du Breuil est ouverte aux professionnels du paysage et de l’horticulture.
À savoir : son domaine accueille chaque année environ 1000 jardiniers amateursdans ses cours de jardinage à la carte, et propose des visites guidées du domaine.
Vous souhaitez participer à la végétalisation de Paris ?
C'est possible avec ces trois solutions :
-
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-
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-
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