Dialogues littéraires, un des 8 cycles de conférences des IAS
Actualité
Mise à jour le 16/12/2021
Attention, cet article n'a pas été mis à jour depuis le 16/12/2021, il est possible que son contenu soit obsolète.
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Sommaire
Dans le cadre des Invitations aux Arts et aux Savoirs (IAS), Chantal Portillo. Romancière, nouvelliste, essayiste, propose Dialogues littéraires, un cycle de conférences autour de la littérature. Les IAS, ce sont 8 cycles de conférences organisées au Pavillon Carré de Baudouin par l’association Paris Culture 20.
Dialogues littéraires : infos pratiques
📅 Un mercredi par mois à
14h30
📍 Dans l’auditorium du
Pavillon Carré de Baudouin, 121 Rue de Ménilmontant
🧍 Conférencière : Chantal
Portillo, romancière, nouvelliste, essayiste, est aussi art-thérapeute,
spécialisée dans la médiation culturelle et artistique au service de la
relation. Elle anime, à Paris et en province, des ateliers de lecture,
d’écriture, des rencontres littéraires, dialogues entre deux écrivains, et des
rencontres sur la création qui interrogent ce grand élan qui meut les
créateurs. Elle a obtenu le prix Bleu-citron pour son premier roman et
Attention Talent Fnac pour le second. Vous pouvez lire les articles des
rencontres sur son site.
Dialogues littéraires : de quoi parle-t-on ?
De quoi avons-nous besoin après les mois difficiles que nous
avons vécus sinon d’air, de liberté et peut-être d’éclairer nos questions ? La
littérature est tout cela : un grand souffle, une force avec les mots comme
chemin, les pages comme une nouvelle terre pour rêver, pour réfléchir et
construire ensemble avec les textes que nous offrent les auteurs. À goûter sans
modération et avec volupté… Pour partager bien sûr !
Dialogues littéraires : programme 2022
Mercredi 5 janvier à 14h30 : dialogue avec Vincent Borel
Il hérite de son grand-père, républicain espagnol et
mélomane, sa passion pour l’opéra. Étudiant en khâgne, puis en lettres à
l’université d’Aix-en-Provence, il hante les coulisses du festival d’art
lyrique et fait de la figuration dans plusieurs opéras. Il est critique
musical.
Dans ce roman, c’est un somptueux portrait de l’illustre
Camille Saint-Saëns, pianiste organiste
et compositeur, renaissant à lui- même sous l’intense lumière de l’Atlantique,
qu’il nous trace, avec tant d’élégance, pour le centenaire de sa mort.
Vertige de l’hélice,
de Vincent Borel, éditions Sabine Wespieser
Mercredi 2 février à 14h30 : dialogue avec Fabienne Juhel
Élevée à la campagne bretonne, proche de la nature, elle est enseignante
et construit une œuvre littéraire qui explore notre condition humaine dans une
langue poétique singulière.
Dans ce roman qui questionne la
figure du paria autant que l'oppression sexuelle subie par les femmes, elle
suit successivement une jeune fille nubile, Elia, et un homme-hyène, Ladarius.
Au Malawi, le « Kusasa fumbi » désigne une tradition suivant laquelle
les vierges sont déflorées par des hommes que l'on appelle les hyènes.
Le Festin des hyènes,
de Fabienne Juhel, éditions du Rouergue
Mercredi 2 mars à 14h30 : dialogue avec Claire Conruyt
Diplômée de l’École de journalisme de Sciences Po, elle est
journaliste à la rédaction du Figaro Étudiant.
Dans ce premier
roman limpide et poétique, qui renverse la structure du récit, elle nous fait
entrer dans l’histoire d’une rencontre entre deux femmes, deux religieuses,
deux générations. Et nous pose la question suivante : quelle place
reste-t-il pour l’affection et pour l’humanité quand entrer dans les ordres
exige de se défaire de soi-même et de s’abandonner à Dieu ?
« La consécration de ces femmes m’a bouleversée : il y a
tant de beauté dans le don de soi.» confie-t-elle.
Mourir au Monde,
de Claire Conruyt, éditions Plon
Mercredi 6 avril à 14h30 : dialogue avec Stéphane Padovani
Il vit en Bretagne, à Redon,
il y enseigne le français et il nous rappelle comme Joël Vernet, le poète, que «
La page est un chemin » et « qu’il faut qu'il y ait plus qu'une histoire à
raconter ; une sorte de chant. S'il est déjà toujours perdu, on le
réentend, on le réapprend. Quoi d'autre ? » Mais « D’où venons-nous
? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? ». C’est ce qu’il nous dit dans son texte,
interrogeant sa génération, ses origines familiales et sociales, son rapport à
l’écriture, à la littérature, évoquant les rencontres, les événements et les
lieux traversés dont il reste souvent des éclats de vie dans les yeux, de joie
et d’indignation dans la gorge, car tel est le lot des roturiers. Il le dit
librement, à sa manière, si personnelle, à la croisée des genres : poésie,
essai, journal.
Les roturiers, de Stéphane
Padovani, éditions Au Pont 9
Mercredi 11 mai à 14h30 : dialogue avec Martine Mathieu-Job
Née
à Blida, en Algérie, elle est professeure émérite à l’université Bordeaux
Montaigne.
Dans
ce texte, en native de la même terre, elle interroge avec une affectueuse
complicité le lien d’Albert Camus à l’Algérie en s’intéressant surtout à deux
périodes clés : son enfance, qui a nourri un rêve utopique brisé par
l’histoire coloniale, et les années trente qui ont forgé son éducation
esthétique et politique.
Sous
le signe d’une Méditerranée lumineuse et tragique, le dialogue avec le
« philosophe-artiste » aide plus que jamais à penser les
questions toujours brûlantes du rapport à l’altérité, à la justice, à la haine
et à la solidarité.
Mon Cher Albert,
lettre à Camus, de Martine Mathieu-Job, éditions Elyzad
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