Il était une fois le 20e… 10 août 1903, la catastrophe du métropolitain

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Mise à jour le 29/07/2021

Catastrophe du Métropolitain station Couronnes
84 morts. C’est le bilan de cette catastrophe intervenue sur la ligne 2 en 1903 entre Couronnes et Ménilmontant. Elle frappa l’opinion en France et dans le monde. Des mesures drastiques seront prises pour éviter qu'un tel drame ne se reproduise. Des mesures qui ont permis de faire du métro un des modes de transport les plus sûrs aujourd’hui.
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La plus grande catastrophe du métro

Le métro est ouvert à Paris le 19 juillet 1900 à l’occasion des Jeux olympiques. Seulement trois ans après son inauguration, le métropolitain connait entre les stations Couronnes et Ménilmontant, la première catastrophe de son histoire, le 10 août 1903. Elle demeure le plus important accident survenu sur le réseau parisien depuis sa création. Et le deuxième plus important au niveau mondial de toute l’histoire de ce mode de transport.

Des wagons en bois

À l’époque, les wagons sont en bois. Ce soir-là, un train prend feu après un court-circuit électrique. Les voyageurs, trompés par l’obscurité et la fumée de l’incendie, se bousculent pour gagner les sorties. Asphyxiées ou étouffés contre les murs où ils croient trouver une issue, il y a 84 morts.

Une réorganisation des normes de sécurité

Cette tragédie frappe très vivement l’opinion publique tant en France qu’à l’étranger. Elle provoque une réorganisation des normes de sécurité, avec l’installation d’un éclairage de secours indépendant de celui des souterrains et des stations, la création de poste d’incendie dans chaque station, et le remplacement des bancs d’attentes par des banquettes fixes.
Aujourd’hui, le métro est considéré comme l’un des modes de transport les plus sûrs qui soit. À Paris, il est également le plus fiable.