Il était une fois le 20e… La résidence à l’angle des rues du Borrégo et du Télégraphe

Actualité

Mise à jour le 17/01/2025

Cour de l'immeuble angle Borrégo Télégraphe
La résidence à l’angle des rues du Borrégo et du Télégraphe a été construite pour la Ville de Paris entre 1913 et 1921 par l’architecte Raoul Brandon autour d’une jolie petite cour arborée.
📍 28 à 34 rue du Télégraphe et 15-21, 25-27 rue Borrégo

Des façades de briques polychromes

Ensemble d’immeubles construits pour la Ville de Paris entre 1913 et 1921. Projeté par l’architecte Raoul Brandon (1878-1941), selon un premier projet de Rigaud alors décédé, il disposait à l’origine de 169 logements, formés d’une à quatre pièces avec cuisine, lieu d’aisance et débarras. Au rez-de-chaussée, divers équipements comme des lavoirs, des garderies et des bains avaient été aménagés.
Les immeubles de six étages, le dernier disposé en mansarde, possèdent de hautes façades animées d'un jeu de briques polychromes. L’imposant bandeau est décoré de grands carreaux de grès. Les façades donnant sur la rue du Borrégo sont en retrait de la rue. Cette solution permet l’aménagement de larges balcons favorisant l’ensoleillement des étages inférieurs.

L’architecte Raoul Brandon

Raoul Jacques Brandon est un architecte né le 24 mars 1878 et décédé le 4 décembre 1941. On lui doit de nombreuses et remarquables réalisations, dont des habitations à bon marché en région parisienne et un certain nombre de monuments funéraires au cimetière du Père-Lachaise.

Les habitations à bon marché ou HBM

Les habitations à bon marché, très souvent appelées HBM, correspondaient jusqu'en 1950 en France aux actuelles habitations à loyer modéré (HLM). À Paris, elles sont nombreuses entre les boulevards des Maréchaux et le périphérique.
Il s’agit alors de répondre au manque criant de logements pour les moins fortunés et les conditions insalubres dans lesquelles se logent une grande partie des plus pauvres.
Elles sont connues pour leur architecture de type haussmannien (5 étages, toiture mansardeé), mais aux façades de briques, matériau choisi pour son coût moins élevé que la pierre de taille et sa facilité d’entretien.