Il était une fois le 20e… Les édicules EDF

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Mise à jour le 11/03/2025

Photo d'un dicule EDF place Martin Nadaud
Mais que sont ces petits bâtiments vêtus de briques que l’on croise dans plusieurs rues de la Capitale ? Dans le 20e, on peut en croiser un allée Chantal Ackerman, un autre place Alphonse Allais entre autres.
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La propriété d’EDF

Ils participent du mobilier urbain mis en place sous le Second Empire et la IIIe République, ces édicules. Construits au début du 20e siècle, ils appartiennent à EDF et abritent des transformateurs électriques.

Des iris et des tournesols entrelacées

Ces petites constructions sont bâties en briques alternativement rouges et crème. Les briques sont appareillées dans une structure porteuse métallique. Le haut de la structure métallique forme des volutes décoratives aux formes végétales. Elles soutiennent les gouttières. Une frise en grès émaillé réalisé aux motifs floraux fait le tour du haut du bâtiment, entre les volutes métalliques. On y voit des iris et des tournesols jaunes entrelacées. Ces céramiques sont l’œuvre de Gilardoni, la manufacture marseillaise qui travaillait avec Hector Guimard, mondialement connu pour ses bouches de métro.

Le même architecte que le crématorium du cimetière du Père-Lachaise

Ces édicules ont été dessinés par Jean Camille Formigé, architecte en chef du service des édifices et promenades et jardins de la ville de Paris du début du 20e siècle. C’est lui qui est à l’origine du superbe crématorium du cimetière du Père-Lachaise et son dôme doré, du jardin du Sacré Cœur ou des pavillons du marché aux fleurs sur l’île de la Cité.