Les talents du 20e : la faune urbaine du 20e à travers l’objectif de Thibault Noirot
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Mise à jour le 19/12/2025
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Thibault Noirot, 26 ans, développeur informatique et sound designer pour le cinéma, partage son regard sur la vie sauvage au cœur de la ville. En parallèle de son travail en studio, il explore le 20ᵉ arrondissement de Paris pour révéler une biodiversité souvent insoupçonnée.
Le 20e, territoire d’observation
Le 20e arrondissement est devenu son terrain
d’expérimentation. Au Père-Lachaise, à la Cité Aubry, dans les jardins ou au
pied des immeubles, il observe et écoute. Il repère le moment où un rougegorge
se détache du bruit ambiant, où une chouette hulotte appelle au-dessus des
toits, où un renard traverse discrètement une allée, où un grimpereau grimpe
les murs pour dénicher des insectes, ou encore où une fouine se faufile et joue
les acrobates entre les tombes et les toitures.
La biodiversité à portée de main
À travers ses photos et ses enregistrements, il montre que
la biodiversité n’est pas réservée aux grandes réserves naturelles. Elle existe
déjà ici, dans le 20ᵉ, dans les interstices urbains, sur les toits et dans les
petits jardins.
Lire aussi : La faune et la flore sauvage dans le 20e
Le Père Lachaise, entre mémoire et vie
Renardeau au Père-Lachaise
Crédit photo :
Thibault Noirot
Roitelets au Père-Lachaise
Crédit photo :
Thibault Noirot
Faucon hobereau au Père-Lachaise
Crédit photo :
Thibault Noirot
Perruche à collier au Père-Lachaise
Crédit photo :
Thibault Noirot
Troglodyte au Père-Lachaise
Crédit photo :
Thibault Noirot
Renard au Père-Lachaise
Crédit photo :
Thibault Noirot
Pour lui, ce cimetière symbolique est un lieu où la mort et
la vie coexistent. Les tombes portent la mémoire et l’histoire, tandis que les
oiseaux, les plantes et les animaux réinventent chaque jour le paysage. Son
travail cherche à révéler cette rencontre entre mémoire, observation et
émerveillement.
Lire aussi : Les jardins partagés du 20e
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