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Ménil et une nuit, l’exposition qui chante l’amour de Ménilmontant
Mise à jour le 27/04/2022

Sommaire
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Ménil et une nuit est une exposition mêlant poésie, photographie et musique à travers quatre thèmes qui font écho à l'histoire du quartier Ménilmontant : ses singularités, son effervescence artistique, politique et pluriculturelle. La mairie du 20e est fière d'accueillir cette exposition dans son salon d'honneur prolongée jusqu'au vendredi 6 mai 2022.
Ménil et une nuit, la nouvelle exposition dans le Salon d'honneur de la mairie
Exposition Ménil et une nuit
📅 prolongée jusqu'au vendredi 6 mai
⏰ du lundi au vendredi de 8h30 à 17h, les jeudis jusqu'à 19h30 et les samedis de 9h à 12h30
📌 Salon d'honneur de la mairie du 20e - 6 place Gambetta 75020 Paris
⏰ du lundi au vendredi de 8h30 à 17h, les jeudis jusqu'à 19h30 et les samedis de 9h à 12h30
📌 Salon d'honneur de la mairie du 20e - 6 place Gambetta 75020 Paris
En 2011, la photographe Valauren a imaginé une série
photographique sur Ménilmontant en pleine transformation. Cet hommage à l’œuvre
de Willy Ronis questionne les changements de ce quartier de Paris depuis la fin
des années 1950 et qui s’achève fin 2021 à l’occasion de l'anniversaire de la
Commune.
Ménilmontant est un de ces quartiers chargés d’histoires, où l’on sent ce souffle de liberté dans une simplicité bienveillante.
Photographe

L’aboutissement
de cette exposition vient de la rencontre entre la poète Hassiba Hô et
Valauren. Toutes deux habitantes du quartier, elles se croisent régulièrement
et découvrent leur désir commun de rendre hommage à Ménilmontant. Ayant
déjà démarré des projets photographiques pour l’une et poétiques pour l’autre,
Ménil et une nuit est née une soirée d’été, avec une évidence : créer une
proposition originale où la poésie parle à la photographie.
Ménil et une nuit est une rencontre d’images et de mots derrière lesquels chaque amoureux de Ménilmontant trace son fil de souvenirs
Poète
Après
deux expositions notables aux Plateaux Sauvages, Ménil et une nuit et
A.M.A.Z.O.N.E.S, elles répondent à l’invitation de la mairie du 20e
arrondissement et reforme leur duo d’artistes pour une nouvelle version de
Ménil et une nuit. Cette exposition installée dans le Salon d’honneur de la
mairie est une invitation à contempler les photographies du quartier
Ménilmontant en vers et en musique.

Qui est Valauren ?
Valauren était née pour être photographe. Adolescente elle contemplait
les photos de famille en vrac dans les boites, ou encore les photo-reportages.
Attirée par le journalisme, elle consacre l’essentiel de son travail photographique à une réflexion sociale, constellée de références cinématographiques - en tant que cinéphile -, humoristiques ou de la mode et parfois, de la littérature. Loin de l’ambiance feutrée de la banque d’affaires où elle travaille
depuis quelques années, elle imagine en 2011 une série documentaire sur
son quartier. A la frontière entre le 20e et le 11e arrondissements de
Paris, cette dernière exposition photographique témoigne des évolutions sociétales,
qu’elle considère transposables à d’autres quartiers, d’autres villes, et pose
des questions. En savoir +
Qui est Hassiba Hô ?
Hassiba
Hô est tombée en poésie « au sortir du berceau ».
Adolescente et étudiante, elle a déclamé ses vers dans des cafés, des
librairies dans la ville de son regard, Paris ; et s’est mise à chanter et
à pincer ses doigts sur une guitare pour accompagner ses compositions. Ce
temps, elle l’a suspendu dans un coin de sa mémoire de jeune adulte et a participé
pendant quelques années à la réalisation du festival parisien Le Printemps des
Rues. Depuis plus de dix ans, elle enseigne les lettres, l’histoire et la
géographie. En savoir +
Les précédentes expositions accueillies en mairie du 20e arrondissement
Jaber Al Mahjoub, maître de l’art brut
Un hommage voté en Conseil d'arrondissement
Lors du Conseil d'arrondissement du 3 novembre, la majorité a fait voté un vœu pour qu'un hommage soit rendu à Jaber dans le 20e arrondissement au Pavillon Carré de Baudouin et en mairie du 20e pour honorer cet artiste qui aimait le 20e.
Vous avez pu découvrir cette exposition dans le Salon d'honneur de la mairie du 20e en ce début d'année 2022. Pour les habitantes et habitants qui auraient échappés à cette exposition une autre version de celle-ci est encore accessible sur les murs extérieur du Pavillon Carré de Baudouin. + d'info
Vous avez pu découvrir cette exposition dans le Salon d'honneur de la mairie du 20e en ce début d'année 2022. Pour les habitantes et habitants qui auraient échappés à cette exposition une autre version de celle-ci est encore accessible sur les murs extérieur du Pavillon Carré de Baudouin. + d'info
Paris c’est toujours Paris. Paris mon amour, Paris mon jardin !
Artiste
Une reconnaissance internationale
Dès les années 1980, il a bénéficié, grâce à Jean Dubuffet,
d’une reconnaissance au-delà de nos frontières. Son œuvre est présente dans une trentaine de pays, dont les
plus importants musées d’art brut, en Suisse, États-Unis, Canada, Japon, Chine,
France … et dans la rue du retrait, quartier de Ménilmontant.
Jaber, artiste illettré et poète
Artiste analphabète et illettré, poète, humaniste, il a
suivi, de près et avec humour, la vie politique ; celle de la cité. C’était un
homme de la rue, avec la dignité d’un seigneur.
Jaber est l’un de ces migrants qui font la richesse de nos
territoires.
Jaber était un artiste pauvre qui vivait au jour le jour. Il vendait quotidiennement les peintures faites le matin. Il n’avait pas d’argent mais entretenait ses « bases » chez suffisamment de partenaires pour ne jamais trop manquer de rien.
Je suis libre, je me fous de l’argent. Je suis né riche.
Un artiste philosophe
Jaber était un artiste philosophe : un héritier de Socrate et de Diogène (avant JC), tout autant que Mouna Aguigui, bien connu dans les années 60 à 80 au Quartier Latin.
C'était un homme d'esprit qui aimait plaisanter et réfléchir avec de courtes réflexions sur la vie quotidienne, artistique, sociale et politique, teintées de poésie.
Un immense champ de couleur
Chaque toile est un immense champ de couleurs vives, sans perspective ni dessin abouti. L’acrylique se pose sur tout support à portée de main : toiles, mais aussi cartons, boites, bouteilles ou chaussures trouvées dans les poubelles.
On a toujours besoin d’un plus petit que soi. Dans ses peintures, on retrouve, isolés ou dans une suite de trois exemplaires, les poissons, souris, chats, chameaux ; et bien sûr l’âne (ici, des toiles de 180 x 60cm).
Commissaire de l'exposition
Bertrand Bellon, le commissaire de cette exposition et ami de toujours de l'artiste, est lui-même artiste et universitaire. Il peint, photographie, écrit, enseigne et voyage.
Dessiner la Commune - Exposition de l'artiste Eloi Valat
Du 6 novembre au 18 décembre 2021 à la mairie du 20e, vous avez pu découvrir l'exposition consacrée aux travaux de l'artiste Eloi Valat sur la Commune de Paris. L’occasion d’admirer une sélection de dessins originaux du peintre et dessinateur.
Dessiner La Commune présente une sélection de dessins originaux qui ont servi à la réalisation des quatre albums d’Eloi Valat, consacrés à la Commune de Paris, Le Journal de la Commune, L’enterrement de Jules Vallès (2011), La Semaine sanglante (2013), Louises, les femmes de la Commune (2019).
L’exposition présente 30 dessins originaux encadrés en bois naturel, présentés en l’état de leur réalisation (premier jet à la plume et à l’encre de chine) sans esquisses préalables avant colorisation et mise en page.
Les cadres sont accrochés sur une frise réalisée à partir de l’agrandissement de détails des dessins dans leur version couleur. Le principe de réalisation des dessins en une seule jetée est à l’amorce d’une réflexion sur les images et la représentation, et les images de l’Histoire. L’exposition est accompagnée d’un film montage de dessins et de propos de 18 minutes autour de la réalisation des quatre livres consacrés à la Commune.
Qui est l'artiste Eloi Valat ?
Eloi Valat, peintre et dessinateur, est l'auteur d'une trilogie d'albums sur la Commune (La Semaine sanglante, L'enterrement de Jules Vallès et Le Journal de la Commune, Bleu autour). « Des dessins saisissants. C'est passionnant, bouleversant, superbe » (Kathleen Evin, France Inter). « On sent une révolution en marche, une fébrilité, la dimension du combat » (Emmanuel Laurentin, France Culture).