« Le hasard et l’intention, paréidolies » l’exposition de Colline Henry

Actualité

Mise à jour le 04/12/2024

Une œuvre de Colline Henry au salon d'honneur
Retrouvez l'univers de Colline Henry du 10 au 24 décembre 2024 au salon d'honneur de la mairie du 20e.
📅 Du mardi 10 décembre au mardi 24 décembre 2024
📍 Salon d’honneur, mairie du 20e, 6 place Gambetta
🕒 Du lundi au vendredi : 8h30 à 17h, le jeudi de 12h à 19h30 et le samedi de 9h à 12h30

Qui est Colline Henry ?

Colline Henry a suivi une formation universitaire en Sciences Humaines (Paris 5/EHESS) puis s’est consacrée pendant une dizaine d’année à produire et à coordonner des événements musicaux à l’international.
Au cours de deux années passées à Essaouira (Maroc) dans le cadre de la coopération culturelle française, elle développe une recherche artistique autodidacte centrée dans un premier temps sur la compréhension des motifs géométriques de l’art mauresque et la rupture de leur symétrie. Elle réalise ensuite plusieurs expositions collectives et personnelles à Essaouira et à Paris, et consacre désormais son temps à sa création.

À l’intersection de l’art et de la recherche

La démarche de Colline Henry est une recherche fondamentale qui s’inscrit dans le temps long. La contemplation et la présence sont importantes dans ses processus créatifs, auxquelles elle associe un geste qu’elle veut précis et retenu.
À l’intersection de l’art et de la recherche, elle explore et expérimente divers concepts et thèmes pour créer et refléter ainsi ses phases introspectives et son engagement avec le monde qui l’entoure. Ensembles, elle les nomme ses nuages de recherche. Ceux-ci se construisent et se déforment au gré des hasards et des rencontres, pour continuer de devenir et de partager.
Ces nuages forment un ensemble riche et diversifié de thèmes et de concepts qui reflète une vision du monde complexe et à multiples facettes.

La contemplation et la présence, auxquelles j’associe un geste que je veux précis et retenu, sont importantes dans mes processus créatifs. Les jeux de fluidité, de rencontres des matières, d’énergies et de temps sont des éléments substantiels de mes recherches.

Colline Henry
Cette exposition présentera des estampes et dessins issus de sa recherche sur le hasard et l’intention.

Les précédentes expositions accueillies en mairie du 20e arrondissement

« Au-delà de la rue Désirée » l’exposition d'Olivia et Barbara Bianchi

📅 Du mardi 24 septembre au mardi 15 octobre 2024

Les instants vécus au 4 de la rue Désirée

Cette exposition présente un choix de portraits et de textes destinés à commémorer, dans une fresque familiale, les instants vécus au 4 de la rue Désirée. Par son intitulé, cette voie située aux abords du Père-Lachaise et du Mur des Fédérés, rappelle que vivre c’est essentiellement désirer. Dans ce contexte historique et présent, cette voie résonne comme un appel inconditionnel au réveil ou au sursaut des corps endormis…

« Vivez ! » Peut-être avez-vous croisé la frêle silhouette de celle qui a répondu à cet appel du 4 de la rue Désirée durant seize ans et à qui est consacré ce dialogue entre peintures et textes.

Olivia Bianchi
Cette exposition est dédiée à la mémoire de Gaëtane Bianchi (1933-2022), mère d’Olivia et Barbara Bianchi, qui a vécu dans l’appartement du 4 de la rue Désirée.

Olivia et Barbara Bianchi

Olivia Bianchi est l’autrice d’essais de philosophie (Nietzsche face à nos déshérités, 2023, Photos de Chevet, 2015, Le rire sans tableau, 2011) et d’ouvrages réalisés en collaboration avec des artistes (La haine du pauvre avec Barbara Bianchi, 2005 et Les larmes de Hegel avec Édouard Baribeaud, 2011. Avec ce récit, elle étend son activité philosophique à la création littéraire.
Nourrie de son expérience londonienne et de ses diverses collaborations artistiques, Barbara Bianchi développe une pratique du portrait qu’elle explore dans différents médiums (peinture à l’huile, fusain ou pastel sec). Son intérêt pour l’unité du vivant l’a conduite à créer un répertoire visuel où espèce humaine et espèce animale, végétale parfois, se font échos ou fusionnent, (Elephants and Whales 2016), Crown the cow with the butterfly 2015). Cette nouvelle série de peintures qu’elle propose marque un retour au portrait plus intime.

« Poésie urbaine », l’exposition de Serge Le Poulennec

📅 Du mardi 24 septembre au mardi 15 octobre 2024

Une dimension fait pour surprendre

Serge Le Poulennec a préparé une œuvre adaptée à la salle avec une dimension faite pour surprendre.
« Plastiquement parlant, le trait continu, la ligne, une seule silhouette pour tout une ville, est peut-être l'image qu'on retient dans le mouvement, le passage… avec quelques détails, un arbre, un plan… »

Serge Le Poulennec habite le 20e depuis 1995

Fils unique, né en 1963 en Indonésie, issu d'une mère indochinoise et d’un père breton, Serge Le Poulennec habite le 20e depuis 1995. Après une double formation aux Beaux-Arts et à Chimie Paris. Il travaille dans les deux domaines. La mer et ses métiers est une autre de ses passions.
Artiste plasticien professionnel depuis mars 2006 et assujetti à la Maison des Artistes, il a été directeur artistique d'un magazine, illustrateur et peintre exposant. Depuis 2013, il travaille essentiellement à la production d’œuvres originales pour les particuliers, occasionnellement pour l'édition et la publicité (salon de Sciences-Po, Charte CNRS-GIS Asie).
Il a obtenu les prix de la ville de Biarritz et du public en 2007 et 2010.

« Danse en photographies », l’exposition de la compagnie Danse en Seine

📅 Du mercredi 3 au mardi 23 avril 2024

La compagnie Danse en Seine

La compagnie Danse en Seine réinvente depuis plus de 10 ans la danse en amateur et l'emmène là où elle n'a pas l'habitude d'aller. Elle jongle sans cesse entre créations artistiques, défis dansés, partage avec les danseurs et danseuses et les projets innovants.
Elle déploie ses dispositifs dans de nombreux lieux culturels franciliens mais aussi à l'école des Amandiers dans le 20e arrondissement de Paris, un partenaire de longue date.

Un travail entre danseuses et danseurs, et élèves

Les visiteurs auront l'opportunité de voir le travail des talentueux photographes bénévoles qui font partie de la compagnie. Cette exposition met en lumière les ateliers et représentations ayant lieu au sein de cette école, où les danseuses et les danseurs et les élèves se retrouvent régulièrement pour composer ensemble, échanger et dévoiler leurs créations, devant un public curieux et bienveillant.

« Palimpsestes », l'exposition de Christian Huvet

📅 Du mercredi 3 au mardi 23 avril 2024

Une habitation poétique du monde

Mon œuvre est habitée de corps qui flottent dans un espace non figuré, sans repère, au milieu de formes animales, végétales, minérales, de signes, écritures et géométries, d’aplats de couleur et tissus collés, un entremêlement de formes comme un palimpseste.

Christian Huvet
Sérigraphie, linogravure, monotype, pochoir, collage, formes dessinées ou peintes se succèdent pour construire chaque image par superposition et transparence.
Effacement, recouvrement, superposition et transparence, les images se mélangent comme les images mentales faites de réminiscences et d’inconscient, elles se construisent par strates et couches successives comme une matérialisation du travail de l’esprit.
Les œuvres se parlent alors les unes aux autres dans une langue inconnue et s’offrent à nous comme vade-mecum pour une habitation poétique du monde.

Christian Huvet, un artiste du 20e

Christian Huvet a appris les couleurs dans l‘ Inde du Sud et les îles de l’océan indien. Son répertoire plastique est fait de formes simples, figures intemporelles, qui constituent un alphabet de base.
« Le ticket s’efface, reste sa trace » l'exposition de Chrismali et Sigrine Genest

« Le ticket s’efface, reste sa trace », l'exposition de Chrismali et Sigrine Genest

📅 Du mercredi 24 janvier au samedi 10 février

Un support, le ticket

Les 2 artistes expriment les différentes identités du ticket, de l'icône de vie au ticket fantôme.

Le ticket carton en œuvre d’art miniature

Chrismali, artiste plasticienne, transforme le ticket carton en œuvre d’art miniature. En le multipliant, il devient tableaux, volumes, installations, livres. Le ticket est l'un de ses médias depuis 9 ans. Sensible à la symbolique du ticket témoin de la vie urbaine, ainsi qu’à son pouvoir graphique. Elle joue avec le format du ticket jusqu'à le perdre. Ses tableaux abordent les foules, les stigmates de la vie actuelle et proposent des « rébus de vie ».

Le ticket, comme matrice d’impression

Sigrine Genest, artiste graveur formée à Ensad et aux ateliers Beaux-Arts de Paris, utilise le ticket, comme matrice d’impression. Elle reprend l’évolution du code chromatique du ticket, simule ses manipulations subies pendant un voyage, et juxtapose les impressions jusqu’à leurs épuisements et l'effacement de l’objet. Son travail s’inscrit dans une démarche initiée aux Ateliers Beaux-Arts de la Ville de Paris.

« Décollées », l'exposition d’Agathe Clanet

📅 Du mardi 12 décembre 2023 au vendredi 5 janvier 2024
Affiche Agathe Clanet Salon d'honneur

L’humour et la poésie des hasards

À Paris, dans les couloirs du métro et sur les murs de la ville, des affiches publicitaires décollées et déchirées au fil du temps par des passantes et des passants. D’anciennes images marchandes se dévoilent, se recyclent, de nouvelles images se créent, et avec elles, des possibilités d’évasion inédites.

Les détails m’interpellent, ainsi que l’humour et la poésie des hasards.

Ce sont ces images recrées que je photographie, telles que, sans les retoucher, pour révéler de nouveaux imaginaires et une ville onirique.

L'art est partout

Agathe Clanet

La photographe : Agathe Clanet

Comprend vite que le monde des adultes ne fonctionne pas rationnellement.
Avance d’abord sans trop se questionner dans des études de commerce en France et en Allemagne.
Travaille pendant 7 ans dans le domaine du marketing (monde parallèle) dans un trop gros groupe de cosmétiques, pour une marque qu’elle aime tant : Yves Saint Laurent.
A 28 ans, reprend ses études pour se tourner vers la gestion de projets artistiques. Accompagne un auteur-metteur en scène, en tant qu’administratrice de compagnie, de nouveau pour une période de 7 ans. Puis, pose dernièrement ses valises au Regard du Cygne, lieu dédié à la danse contemporaine à Paris dans le 20e arrondissement où elle est administratrice.
A 43 ans, décide ENFIN de montrer les photos qu’elle prend depuis plus de 10 ans, principalement sur les murs et dans les rues de Paris, son terrain d’imaginaire.
Elle s’exprime artistiquement ! Parce que ça lui est nécessaire !

« Invisible, dans leurs regards », l'exposition de Quentin Fournier

📅 Du jeudi 9 au vendredi 24 novembre 2023

Bénévole auprès de personnes en situation de grande précarité

C’est par intérêt pour la nature morte que Quentin Fournier a commencé la photographie. Il s’est peu à peu rapproché de l'humain via le portrait et la photographie de rue.
En 2020, durant la période du COVID, naît la série « Invisible, dans leurs regards » présentée au Salon d’honneur de la mairie du 20e. À cette époque bénévole auprès de personnes en situation de grande précarité, Quentin Fournier passe ses journées auprès d'un public défavorisé.
Au travers de son œuvre, il cherche à illustrer à sa manière cette rue dont on ne parle pas assez. Le but premier étant de partager le regard d'un bénévole sur la rue.

Durant 3 ans, j'ai continué à travailler sur cette série tout en évoluant avec elle pour mener la recherche, travailler sur ce qui entoure la grande précarité, me plonger dans les problématiques profondes de la rue.

Quentin Fournier

Le spectateur placé au cœur de l’œuvre

Quentin Fournier souhaite au travers de cette exposition placer le spectateur au cœur de son œuvre, en l’entourant de photos. Il est ainsi obligé de se confronter à ces regards si souvent évités dans l’espace public.
Exposer au Salon d’honneur de la mairie du 20e
Vous souhaitez voir vos œuvres exposer à la mairie du 20e ? Découvrez la marche à suivre pour être exposé au salon d'honneur.

« In & out », l'exposition de Caroline Delétoille

« In & out », l'exposition de Caroline Delétoille
📅 Du lundi 9 au lundi 30 octobre

Des traces de mémoire

Le travail de Caroline Delétoille documente des souvenirs ordinaires et personnels, tout en créant des traces de mémoire qui lui permettent ensuite de raconter des histoires et de jouer entre la réalité et la fiction. Par l’exploration plastique des traces de la mémoire, l’artiste se penche ainsi sur les souvenirs, leurs narrations et leurs recréations.
Passant par des paysages baignés de teintes franches jusqu’aux portraits intimes vivants et mémoriaux, l’exposition présente plusieurs séries qui reflètent la nature multiple de nos propres souvenirs face à un temps qui avance et les efface. Elle propose deux volets qui se font face et jouent sur les dualités intérieur et extérieur, repos et fête, passé et futur.
Le pan de gauche d’abord, dans une tonalité en dominante de verts, investit l’espace patrimonial du Salon d’honneur pour présenter en très grands formats des scènes issues d’images d’archives du 20e siècle (noir et blanc, petites photos d’albums) encadrant un paysage exotique imaginaire, invitation à la déambulation et la rêverie. Le pan de droite quant à lui, en dominante de sa complémentaire rouge, met en scène des enfants et une fête de mariage récente. Cet espace nous rappelle que le Salon d’Honneur, espace d’exposition, est aussi un lieu traversé par les mariés de l’arrondissement et leurs invités. Un présage des festivités à venir, et une invitation à la célébration.

« Voyage intérieur », l'exposition de Nathalie Bondis

Œuvre de Nathalie
📅 Du lundi 3 au lundi 24 juillet

S’exprimer au-delà des mots

Nathalie Bondis, habitante du 20e, peint depuis maintenant 20 ans.

Peindre était pour moi un hobby, une façon de m’exprimer au-delà des mots. J’ai appris à peindre par moi-même, d’abord en reproduisant des dessins, des cartes, des objets, puis au fur et à mesure, j’ai su développer mon propre univers.

Nathalie Bondis
Au travers de ses œuvres, Nathalie Bondis exprime ses émotions, telles que sa souffrance, sa joie, sa tendresse, sa colère et toutes les autres choses que je peux ressentir. Elle essaie d’extérioriser des petits bouts de sa vie, de sa personnalité dans ses tableaux.

De la poésie pour illustrer ses œuvres

Chacun de ses tableaux est accompagné d’une poésie pour illustrer les vibrations qui s’en dégagent.

Je souhaite montrer le travail accompli ses deux dernières années en espérant atteindre les gens au travers de mes toiles.

Nathalie Bondis

Exposition « Vivre en colonies » au salon d’honneur de la mairie du 20e

Exposition Vivre en colonie
📅 Du vendredi 9 au vendredi 30 juin
L'exposition montre une centaine de photographies, prises en Nouvelle-Calédonie et au Vanuatu et couvrant la seconde moitié du 19e siècle et la première moitié du 20e siècle.
Les archipels de Nouvelle-Calédonie et  du Vanuatu dans le Pacifique.

Des scènes de la vie quotidienne

Écartant l'exotisme des photographies de studio, elle vise à saisir les scènes de la vie quotidienne des colonisés et colonisateurs. Elle révèle ainsi la diversité de celles-ci, qui s’explique par l’expérience coloniale singulière que ces deux territoires ont connue.

Une société coloniale hiérarchisée et inégalitaire

Condamnés du bagne et libérés, colons, missionnaires, militaires, fonctionnaires et travailleurs importés d’Asie s’ajoutent aux Kanak et Ni-Vanuatu, originaires de ces îles, pour former les strates d’une société coloniale hiérarchisée et inégalitaire à de multiples titres.

Le livret de l'exposition « Vivre en colonies »

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« Regards sur la Commune » au salon d’honneur de la mairie du 20e

Regard sur la Commune
📅 Du jeudi 11 au samedi 27 mai
L’exposition présente le regard de 3 artistes sur la Commune de Paris en 1871.

Un travail en duo sur la Commune de Paris

Georges Franco, peintre, et Fred Furgol, photographe, proposent un travail en duo. Fred Furgol a posé son appareil photo dans les rues de Paris face aux mêmes lieux qui ont été photographiés en 1871 par plusieurs pionniers photographes (documents confiés par le musée Paul Éluard de Saint-Denis) et combine dans une même réalisation le passé et le présent. Georges Franco a choisi de peindre des portraits de femmes communardes qui furent exécutées ou déportées au Bagne suite à la semaine sanglante. À partir d’un jeu de transparence, il évoque le souvenir et l’oubli de ces femmes qui se sont battues pour un idéal.

Faire découvrir ces femmes actrices de la Commune de Paris

Isabelle Abiven présente plus d’une centaine de portraits de communardes, au pastel, dont certains ont été édités dans un ouvrage paru aux éditions Dittmar. Pour ces portraits, plus de 100 photographies, judiciaires pour la plupart, ont été la source de ses dessins, pour faire découvrir ces femmes qui ont été actrices de l’Histoire, de cette Commune de Paris si peu racontée à l’école…
portraits de communardes d'Isabelle Abiven

De l’énigmatique, exposition au salon d’honneur de la mairie du 20e

Exposition De l'énigmatique de Jeff Ortiz
📅 Du mercredi 12 au samedi 22 avril

Des gravures inspirées de mythes et de légendes

De l’énigmatique, cette série de 22 gravures (matrice cuivre, technique mixte, 30x30 cm), est inspirée de mythes et de légendes, mais aussi de symboles empruntés à la tradition. Elle est extraite d'un ensemble de 36 gravures regroupées en 3 volumes.
Dans De l’énigmatique, les symboles se combinent afin de créer des allégories, des métaphores que tout un chacun pourra interpréter. Parfois narratives, énigmatiques ou déconcertantes, les gravures s’inspirent des rébus, jeux de l’esprit invitant au questionnement.
Ce travail a fait l’objet d’un livre, Entre noir et blanc, publié aux éditions Cépaduès.

Jef Ortiz, un artiste du 20e arrondissement

Jef Ortiz est né à Belleville. Sculpteur sur pierre et art-thérapeute de formation, il a voyagé à la recherche de nouveaux horizons, mais aussi d'autres façons d'appréhender son art. De retour de ses séjours à travers le monde, il crée un atelier d'expression modelage à Sciences Po Paris qu’il anime pendant plusieurs années. Par la suite, il intervient sur plusieurs événements internationaux en France.
Loin des réseaux sociaux et de la quête médiatique, il réalise son œuvre dans son atelier, situé dans le quartier de Belleville.
Aujourd'hui, il poursuit sa quête artistique, tout en alternant les ateliers thérapeutiques en clinique, et l'enseignement de la sculpture. En 2021, pour la commémoration des 150 ans de La Commune de Paris, il a créé et édité un livre d’artiste de 40 xylogravures « 1871 Année commune » qui a fait l’objet d’une exposition à l’Espace Louise Michel, dans le 20e.

L'exposition ELLES, un regard sur la lutte pour les droits des femmes

Exposition ELLES des ateliers d'artistes du 20e
📅 Du mardi 7 au samedi 25 mars

Les convictions et les engagements d’artistes du 20e

L’exposition ELLES réunit des artistes de 3 associations, les Ateliers du Père-Lachaise Associés (APLA), les Ateliers d’Artistes de Belleville (AAB), les Artistes de Ménilmontant (ADM), à l'invitation de la mairie du 20e arrondissement pour présenter quelques-unes de leurs œuvres exprimant leurs convictions et leurs engagements pour la défense et le respect des droits des femmes dans le monde, au travers de leurs créations plurielles.

Les associations d’ateliers d’artistes du 20e

Dans l’histoire récente de l’Est parisien, de nombreux artistes ont investi des espaces pour y créer leurs ateliers. Certaines et certains de ces peintres, sculpteurs, graveurs, céramistes, photographes, plasticiens se regroupent en associations : les Ateliers du Père-Lachaise Associés (APLA), les Ateliers d’Artistes de Belleville (AAB), les Artistes de Ménilmontant (ADM).
Les Ateliers du Père-Lachaise Associés (APLA)
Créée en 1988, l’association Les Ateliers du Père-Lachaise Associés (APLA) regroupe une cinquantaine d’artistes dont les ateliers sont situés entre le mur sud du Père-Lachaise, la rue des Pyrénées, le Boulevard de Charonne, la rue d’Avron, la rue de la Plaine et les environs proches, dans le sud du XXe arrondissement de Paris.
Les Ateliers d’Artistes de Belleville (AAB)
L’association des Ateliers d’Artistes de Belleville (AAB), rassemble plus de 250 artistes et 23 collectifs, qui s’inscrivent dans le champ des arts visuels et installés dans le quartier de Belleville à Paris.
Les Artistes de Ménilmontant (ADM)
En 1991, un collectif d'artistes, peintres, sculpteurs et plasticiens, créait l'association Les Artistes de Ménilmontant (ADM). Face aux menaces des promoteurs immobiliers qui pesaient sur les ateliers de ce quartier historique de Paris, les artistes se sont regroupés. Ils ont ouvert leurs portes, présenté leurs ouvrages. Ils sont allés à la rencontre des publics. Aujourd'hui forte de 200 adhérents, l’ADM s'est ouverte à la diversité des disciplines et des courants artistiques. Reconnus ou émergents les artistes s'y côtoient, coopèrent, concrétisent ensemble des projets.

« Mona », l'exposition au salon d'honneur de la mairie du 20e

Exposition Mona au salon d'honneur
📅 Du mercredi 1er au samedi 18 février
Mona, artiste-peintre à l’univers pictural coloré, jongle avec les couleurs, les brosses et les couteaux, s’amuse par des formes à donner sens au chaos induisant un mouvement et y mêle un monde surnaturel.

Qui est Mona ?

Née en 1959 en Bretagne, Mona habite le 20e arrondissement de Paris depuis 26 ans. L’artiste-peintre est également, comédienne, clown, maquilleuse artistique, factrice de masques, d’accessoires…

Une vocation née dans l’enfance

Son travail pictural commence dès la petite enfance par l’illustration sur le tableau noir de son école primaire de l’arrivée du père Noël, se poursuit pendant sa scolarité sur les marges de ses cahiers, se matérialise des années plus tard sur les visages puis se transfère progressivement sur tous les supports : papier, bois, toile.

Des peintures abstraites depuis le confinement

Le confinement a été une période propice à sa création pendant laquelle elle a mis à profit le temps pour produire des peintures abstraites, se démarquant des œuvres réalistes faites d’après ses photographies de Normandie, Bretagne…

Exposition On est là ! aux portes du 20e

📅 Jusqu'au 7 janvier 2023

Aya Cissoko accueillie à la bibliothèque Assia Djebar (20°)

Aya Cissoko
Aya Cissoko est une écrivaine, comédienne et triple championne du monde de boxe amateur qui a grandi dans le 20e arrondissement.
Parisienne au parcours hors du commun, elle a été invitée pour une carte blanche à la bibliothèque Assia Djebar avec les bibliothécaires et des associations du quartier.
Ateliers d'écriture pour adolescents, conférences, tables rondes et concert pour tous les publics, se sont organisés autour de trois thématiques : sortir des marges, s'organiser dans les quartiers populaires, lutter pour l'égalité.

Des portraits pour mettre à l'honneur celles et ceux qui animent chaque jour le 20e arrondissement

La dignité, danbé en bambara* est une valeur au centre du parcours d'Aya Cissoko. Avec l'équipe de la bibliothèque Assia Djebar, c'est le danbé qui tisse le fil entre les portraits d'acteurs et actrices du 20e arrondissement que vous découvrez aujourd'hui.
Femmes, hommes, associations, toutes et tous artisans du lien dans le 20°. Toutes et tous artisans du danbé.
Retrouvez-les ici mis en lumière.
Les portraits ont été réalisés par le photographe Fakele.
Aya Cissoko
Aya Cissoko est née en 1978 à Paris de parents originaires du Mali. Sacrée Championne du monde amateur de savate boxe-française en 1999 et 2003 puis de boxe-anglaise en 2006, elle doit mettre un terme à sa carrière sportive après une grave blessure. En 2011, alors étudiante à l'institut d'études politiques de Paris, elle co-écrit avec Marie Desplechin son autobiographie aux éditions Calmann-Lévy, Danbé.

« Paris EST » une promenade en peinture dans l'Est parisien

📅 Du jeudi 10 novembre au samedi 3 décembre 2022

Une balade en peinture dans l'Est Parisien

« Paris EST » est une promenade dans l’Est parisien et plus particulièrement le 20e, à travers une série de toiles démarrant au petit matin et se terminant le soir, tard.
La volonté de ce projet est de concilier l’amour de la peinture et Paris. Un Paris vécu et vivant, en l’occurrence le 20e.
Son travail se base sur les atmosphères, les lumières, et les objets du quotidien qui passent souvent inaperçus, et qui pourtant dégagent une force, une émotion.
L’exposition est destinée aux petits comme aux grands, avec l’idée de mettre en avant cette partie de Paris tout en jouant à retrouver les lieux représentés dans chacune des peintures.

LUTES, un peintre du 20e arrondissement

Né à Paris, LUTES a grandi entre Paris Nord et la banlieue Sud. Habitant du 20e depuis quelques années, il a toujours aimé Paris s’y balader, prendre le métro, dessiner, peindre.
Il a été initié aux joies du dessin dès son plus jeune âge par son grand-père. Il a par la suite passé plusieurs années aux Ateliers des Beaux-Arts à peindre natures mortes et modèles vivants, sous la tutelle de Didier Piketty.

Grand admiratif du mouvement impressionniste et lecteur assidu de bandes dessinées, je concentre aujourd’hui l’essentiel de mon travail à peindre ce que je vois et vis, à Paris, toute techniques confondues.

LUTES

« Le service secret français et le 20e arrondissement », exposition de la DGSE

Exposition Le service secret français et le 20e arrondissement
📅 Du mercredi 26 octobre au lundi 7 novembre 2022
En 2022, la DGSE célèbre deux anniversaires : les 80 ans du Bureau central de renseignement et d’action (BCRA), né en 1942, dont elle est l’héritière, et les 40 ans de sa propre création en 1982.
Ce double anniversaire témoigne de l’héritage historique des services secrets et de l’importance de leur rôle au service de la France. Le contexte géopolitique et international a changé, mais le service extérieur français poursuit la même mission. Du BCRA à la DGSE, une seule vocation l’anime : protéger les intérêts français partout dans le monde.
Réalisée en partenariat avec la mairie du 20e arrondissement, cette exposition est l’occasion de :
  • célébrer le double anniversaire des services secrets français
  • revenir sur le lien particulier entre le 20e arrondissement et la DGSE
  • présenter aux habitants du 20e arrondissement un service qu’ils accueillent depuis plus de 70 ans

« Il y a toujours une histoire », exposition de Pascaline Marange

📅 Du vendredi 23 septembre au samedi 15 octobre 2022

Une exposition de collages

Le collage permet à Pascaline Marange d’exprimer ses diverses visions du monde au travers d’un prisme surréaliste, jouant avec les gros plans, qu’elle affectionne tout particulièrement dans ses photographies. Ses visions l’amènent à présenter des portraits, des scènes de vie qui racontent des histoires : amusantes, incongrues, drôles, absurdes, poétiques mettant en scène l’Homme dans sa diversité et sa complexité.

Pascaline Marange, artiste collagiste

Pascaline Marange est née en 1962 à Bülh-Bade (RFA). Sa trajectoire de vie l’amène à être graphiste indépendante, co-créer la société « Petits Papiers ». Elle collabore depuis 1993 avec des maisons d’éditions jeunesse et adulte. Elle a longtemps pratiqué la photographie.
Longtemps Toulousaine, elle est depuis 7 ans Parisienne ancrée dans le 20e arrondissement.

Ma cour de récréation et de création, c’est le papier, la colle, les ciseaux, les cutters.

Magazines, journaux,
photographies…
je récupères les vieux papiers.
Chercher, fouiner, fouiller…
trouver, dénicher, découvrir…
trier, choisir, classer…
découper, déchirer, morceler…
organiser, placer pour enfin coller…

Une déconstruction minutieuse pour des reconstructions surréalistes. Je vous invite à une promenade vers une nouvelle réalité…

Pascaline Marange

L’exposition : Présence Elle(s) Aile(s)

L’exposition Présence Elle(s) Aile(s) a été créée dans le cadre du projet de territoire Quartiers en poésie sur Les Portes du Vingtième. Elle est présentée à la mairie du 20e à l’occasion des Journées du Matrimoine et du Patrimoine.

Une envie de mettre en regard des photos d’architecture qui représentent des femmes et les poèmes des habitantes et des habitants. Une envie de créer un dialogue entre les deux. Traces de mémoires, intimités et sentiers de vie se rencontrent dans cette exposition.

Céline Bellanger
Céline Bellanger de la compagnie La Comédie des Anges continue son exploration de l’intime et de nos liens inconscients avec l’environnement.
Les habitantes et les habitants des Portes du vingtième ont écrit des poèmes en ateliers d’écriture sur le thème Présence(s) Elle(s) Aile(s). Enfants, collégien·ne·s, adultes, public allophone ont pu questionner notre regard Femme/Homme et le patrimoine de leur quartier dans des établissements scolaires, culturels ou dans la rue en ateliers ouverts.
Ce projet a bénéficié de la Commission Culture de la Mairie du 20e. En partenariat avec HF Île-de-France, le Centre social Soleil Blaise, le collège Pierre Mendès France, Veni Verdi et le Printemps des Poètes.

Lecture performance en tête à tête

📅 Mercredi 14 septembre 2022
🕑 À 15h
La performance conçue par l’artiste Céline Bellanger créé une dimension propice à l’écoute intime de la poésie. Inspirée par le mobilier ancien « Les confidentes », la mise en jeu invite le public à tirer au sort un poème qui sera lu en bouche à oreille par une comédienne. Ce moment se veut un temps suspendu dans un espace d’exposition.
Découvrir au hasard les poésies d’Emmanuelle Riva (1927-2017), Anna de Noailles (1876-1933), Charlotte Brontée (1816-1855), Andrée Chedid (1920-2011) mais aussi les poésies des habitantes du quartier Les Portes du Vingtième…

L’exposition : Les Succulentes

Les Succulentes, exposition immersive d’Emma Seneze, a été conçue en résonance avec l’identité architecturale du Salon d’honneur de la mairie du 20e. La scénographie tout en légèreté joue avec les éléments végétaux des moulures Second Empire de la pièce. Elle nous fait reconsidérer l’espace et accentue sa théâtralité avec des couleurs vives et des découpes franches. Les succulentes, plantes grasses aux tissus charnus, ont été la matière de création de cette installation. Par son interprétation picturale du milieu végétal, l’artiste vient mettre nos sens en éveil.

L’artiste : Emma Seneze

Emma Seneze explore l’ambiguïté du rapport entre l’être humain et son milieu naturel. Animée par cette ambivalence elle cherche à convoquer une relation essentielle et sensible aux éléments. Elle puise son inspiration dans les rites ancestraux et les imageries populaires afin de manier des formes énigmatiques invitant au dialogue. Ses œuvres sont semblables à des structures organiques en mouvement, vibrantes et résonant avec les éléments qui les entourent. En résulte des harmonies de couleurs vives étonnantes, mêlées à un travail du trait épanoui nous faisant ressentir une nature en effusion.

Exposition photographique du projet RICTUS

📅 Du 3 au 10 juin 2022
Le projet photographique RICTUS s’intéresse aux personnes en situation de handicap mental et/ou psychique, à leurs proches et aux équipes qui les accompagnent. Chaque binôme (résident·e/professionnel·le) prend la pose devant l'objectif en proposant à tour de rôle une grimace spontanée !
RICTUS propose ainsi des portraits uniques, reflets du caractère, de la personnalité et de l’identité de chaque participant.e ! Inutile de s’adonner au petit jeu du : « Qui est qui ? Qui est en situation de handicap mental ? Qui est représentatif de la norme ? » Encore faudrait-il définir ce qu’est la normalité ? L’exercice serait vain …

« On est tous pareils, différents ! »

une personne en situation d'handicap mental
Chaque expression et jeu facial illustrent la singularité des modèles, invitant le spectateur à se questionner sur l’idée de « normalité », qui peut souvent être discriminante.
Au-delà de proposer des portraits saisissants, étonnants et hors normes ; RICTUS vise à changer le regard sur le handicap et casser les idées reçues, et ce, dans la simplicité, le lâcher prise, le jeu comme terrain d’expression!
Ce projet a été mené au sein de la Plateforme de Santé Mentale de Paris 20e du Groupe SOS.
Dans ce film, tous les participants vivent l'expérience du shooting photo et partagent leurs ressentis, leurs émotions quant à la question du regard porté à l'autre.

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Vidéo Youtube
Le projet Rictus a été réalisé par Bons-Plans, une société de production audiovisuelle et multimédia de l'Économie Sociale et Solidaire (ESS).

Ménil et une nuit, dans le Salon d'honneur de la mairie

Exposition Ménil et une nuit
📅 prolongée jusqu'au vendredi 6 mai
⏰ du lundi au vendredi de 8h30 à 17h, les jeudis jusqu'à 19h30 et les samedis de 9h à 12h30
📌 Salon d'honneur de la mairie du 20e - 6 place Gambetta 75020 Paris
En 2011, la photographe Valauren a imaginé une série photographique sur Ménilmontant en pleine transformation. Cet hommage à l’œuvre de Willy Ronis questionne les changements de ce quartier de Paris depuis la fin des années 1950 et qui s’achève fin 2021 à l’occasion de l'anniversaire de la Commune.

Ménilmontant est un de ces quartiers chargés d’histoires, où l’on sent ce souffle de liberté dans une simplicité bienveillante.

Valauren
Photographe
L’aboutissement de cette exposition vient de la rencontre entre la poète Hassiba Hô et Valauren. Toutes deux habitantes du quartier, elles se croisent régulièrement et découvrent leur désir commun de rendre hommage à Ménilmontant. Ayant déjà démarré des projets photographiques pour l’une et poétiques pour l’autre, Ménil et une nuit est née une soirée d’été, avec une évidence : créer une proposition originale où la poésie parle à la photographie.

Ménil et une nuit est une rencontre d’images et de mots derrière lesquels chaque amoureux de Ménilmontant trace son fil de souvenirs

Hassiba Hô
Poète
Après deux expositions notables aux Plateaux Sauvages, Ménil et une nuit et A.M.A.Z.O.N.E.S, elles répondent à l’invitation de la mairie du 20e arrondissement et reforme leur duo d’artistes pour une nouvelle version de Ménil et une nuit. Cette exposition installée dans le Salon d’honneur de la mairie est une invitation à contempler les photographies du quartier Ménilmontant en vers et en musique.

Qui est Valauren ?

Valauren était née pour être photographe. Adolescente elle contemplait les photos de famille en vrac dans les boites, ou encore les photo-reportages. Attirée par le journalisme, elle consacre l’essentiel de son travail photographique à une réflexion sociale, constellée de références cinématographiques - en tant que cinéphile -, humoristiques ou de la mode et parfois, de la littérature. Loin de l’ambiance feutrée de la banque d’affaires où elle travaille depuis quelques années, elle imagine en 2011 une série documentaire sur son quartier. A la frontière entre le 20e et le 11e arrondissements de Paris, cette dernière exposition photographique témoigne des évolutions sociétales, qu’elle considère transposables à d’autres quartiers, d’autres villes, et pose des questions. En savoir +

Qui est Hassiba Hô ?

Hassiba Hô est tombée en poésie « au sortir du berceau ». Adolescente et étudiante, elle a déclamé ses vers dans des cafés, des librairies dans la ville de son regard, Paris ; et s’est mise à chanter et à pincer ses doigts sur une guitare pour accompagner ses compositions. Ce temps, elle l’a suspendu dans un coin de sa mémoire de jeune adulte et a participé pendant quelques années à la réalisation du festival parisien Le Printemps des Rues. Depuis plus de dix ans, elle enseigne les lettres, l’histoire et la géographie. En savoir +

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Vidéo Youtube

Jaber Al Mahjoub, maître de l’art brut

Un hommage voté en Conseil d'arrondissement
Lors du Conseil d'arrondissement du 3 novembre, la majorité a fait voté un vœu pour qu'un hommage soit rendu à Jaber dans le 20e arrondissement au Pavillon Carré de Baudouin et en mairie du 20e pour honorer cet artiste qui aimait le 20e.

Vous avez pu découvrir cette exposition dans le Salon d'honneur de la mairie du 20e en ce début d'année 2022. Pour les habitantes et habitants qui auraient échappés à cette exposition une autre version de celle-ci est encore accessible sur les murs extérieur du Pavillon Carré de Baudouin. + d'info

Paris c’est toujours Paris. Paris mon amour, Paris mon jardin !

Jaber
Artiste

Une reconnaissance internationale

Dès les années 1980, il a bénéficié, grâce à Jean Dubuffet, d’une reconnaissance au-delà de nos frontières. Son œuvre est présente dans une trentaine de pays, dont les plus importants musées d’art brut, en Suisse, États-Unis, Canada, Japon, Chine, France … et dans la rue du retrait, quartier de Ménilmontant.

Jaber, artiste illettré et poète

Artiste analphabète et illettré, poète, humaniste, il a suivi, de près et avec humour, la vie politique ; celle de la cité. C’était un homme de la rue, avec la dignité d’un seigneur.
Jaber est l’un de ces migrants qui font la richesse de nos territoires.
Jaber était un artiste pauvre qui vivait au jour le jour. Il vendait quotidiennement les peintures faites le matin. Il n’avait pas d’argent mais entretenait ses « bases » chez suffisamment de partenaires pour ne jamais trop manquer de rien.

Je suis libre, je me fous de l’argent. Je suis né riche.

Jaber

Un artiste philosophe

Jaber était un artiste philosophe : un héritier de Socrate et de Diogène (avant JC), tout autant que Mouna Aguigui, bien connu dans les années 60 à 80 au Quartier Latin.
C'était un homme d'esprit qui aimait plaisanter et réfléchir avec de courtes réflexions sur la vie quotidienne, artistique, sociale et politique, teintées de poésie.

Un immense champ de couleur

Chaque toile est un immense champ de couleurs vives, sans perspective ni dessin abouti. L’acrylique se pose sur tout support à portée de main : toiles, mais aussi cartons, boites, bouteilles ou chaussures trouvées dans les poubelles.
On a toujours besoin d’un plus petit que soi. Dans ses peintures, on retrouve, isolés ou dans une suite de trois exemplaires, les poissons, souris, chats, chameaux ; et bien sûr l’âne (ici, des toiles de 180 x 60cm).
Commissaire de l'exposition
Bertrand Bellon, le commissaire de cette exposition et ami de toujours de l'artiste, est lui-même artiste et universitaire. Il peint, photographie, écrit, enseigne et voyage.

Dessiner la Commune - Exposition de l'artiste Eloi Valat

Du 6 novembre au 18 décembre 2021 à la mairie du 20e, vous avez pu découvrir l'exposition consacrée aux travaux de l'artiste Eloi Valat sur la Commune de Paris. L’occasion d’admirer une sélection de dessins originaux du peintre et dessinateur.
Dessiner La Commune présente une sélection de dessins originaux qui ont servi à la réalisation des quatre albums d’Eloi Valat, consacrés à la Commune de Paris, Le Journal de la Commune, L’enterrement de Jules Vallès (2011), La Semaine sanglante (2013), Louises, les femmes de la Commune (2019).
L’exposition présente 30 dessins originaux encadrés en bois naturel, présentés en l’état de leur réalisation (premier jet à la plume et à l’encre de chine) sans esquisses préalables avant colorisation et mise en page.
Les cadres sont accrochés sur une frise réalisée à partir de l’agrandissement de détails des dessins dans leur version couleur. Le principe de réalisation des dessins en une seule jetée est à l’amorce d’une réflexion sur les images et la représentation, et les images de l’Histoire. L’exposition est accompagnée d’un film montage de dessins et de propos de 18 minutes autour de la réalisation des quatre livres consacrés à la Commune.
Qui est l'artiste Eloi Valat ?
Eloi Valat, peintre et dessinateur, est l'auteur d'une trilogie d'albums sur la Commune (La Semaine sanglante, L'enterrement de Jules Vallès et Le Journal de la Commune, Bleu autour). « Des dessins saisissants. C'est passionnant, bouleversant, superbe » (Kathleen Evin, France Inter). « On sent une révolution en marche, une fébrilité, la dimension du combat » (Emmanuel Laurentin, France Culture).