Il était une fois le 20e… Le jardin naturel Pierre Emmanuel
Actualité
Mise à jour le 30/01/2024
Sommaire
Écrin de nature en plein Paris, le jardin Pierre Emmanuel vous offre une parenthèse poétique dans votre quotidien.
Il était une fois le 20e…
Découvrez
la richesse patrimoniale du 20e au travers un ensemble d'articles sur le sujet.
L’occasion de mieux connaître l’arrondissement et son histoire.
Il était une fois le 20e… Le patrimoine et l'histoire du 20e arrondissement
Il était une fois le 20e… Le patrimoine et l'histoire du 20e arrondissement
📍 120 rue de la Réunion (au sud du Père-Lachaise)
Un jardin naturel ?
Le jardin naturel Pierre Emmanuel a la particularité d’être
un jardin naturel, c’est-à-dire que la main de l’homme intervient très peu. Des
techniques de jardinage biologiques permettent de maintenir un équilibre :
respect des cycles de végétation, conservation de la litière, tailles réduites
au strict minimum, traitements chimiques exclus, tontes régulières supprimées,
la prairie n’y est fauchée que 2 ou 3 fois par an.
Des mares dans les jardins du 20e
Une mare végétalisée est attirante pour beaucoup d’espèces, elle est donc diversifiée et présente un bon équilibre écologique qui empêche toute installation de moustiques : les prédateurs des moustiques adultes et de leurs larves viendront naturellement s’en nourrir comme les chauves-souris, les oiseaux insectivores, les grenouilles ou encore les libellules. Il est donc inutile d’introduire des animaux dans sa mare pour se prémunir d’une invasion de moustiques.
Les mares ont une grande importance écologique, ce sont des pièces incontournables de la trame bleue. En ville, leur multiplication facilite le déplacement des espèces jusqu’aux autres milieux aquatiques (cours d'eau, étangs).
Une mare est présente au Jardin Samuel de Champlain afin de favoriser la biodiversité. Elle a rejoint celle du Jardin naturel Pierre Emmanuel, une des premières de Paris, mais aussi celles installées au square Emmanuel Fleury, au square Antoine Blondin et au jardin Casque d'Or.
Les mares ont une grande importance écologique, ce sont des pièces incontournables de la trame bleue. En ville, leur multiplication facilite le déplacement des espèces jusqu’aux autres milieux aquatiques (cours d'eau, étangs).
Une mare est présente au Jardin Samuel de Champlain afin de favoriser la biodiversité. Elle a rejoint celle du Jardin naturel Pierre Emmanuel, une des premières de Paris, mais aussi celles installées au square Emmanuel Fleury, au square Antoine Blondin et au jardin Casque d'Or.
Une initiative de Paris Nature
Le jardin a été ouvert en 1997, il tient son nom de Pierre
Emmanuel, poète et écrivain, membre de l’Académie française, mort en 1984 et
enterré au Cimetière du Père-Lachaise. L’intention du Service Paris Nature
dirigé par Claude Frison était de constituer un milieu naturel en pleine ville.
Les espèces et milieux mis en place sont représentatifs de ceux de l’Île-de-France.
La composition des communautés végétales a été inspirée de celle des habitats
naturels souhaités pour ce projet : pelouse sèche, prairie, friche, mare,
sous-bois et végétation rupestre sur le mur de soutènement du cimetière du
Père-Lachaise, situé juste au nord du jardin.
Un parc qui s’étend sur 6300m2
Dès l’entrée, on ressent une impression d’espace, en effet
le parc s’étend sur 6300m2. Au centre, une large allée minérale se
perd vers un bois ombragé. Seul le chant des oiseaux y est perceptible, loin du
tumulte de la rue. La frondaison des chênes, des érables champêtres, des
merisiers à l’écorce cuivrée, et des noisetiers, abrite des plantes d’ombre et
de sous-bois, comme les fougères, la campanule, le géranium herbe-à-Robert aux
floraisons pastel. L’inquiétant hellébore fétide était appelée autrefois «
herbe au fi », c’est-à-dire « au dégoût », car elle est toxique.
Au pied d’une ancienne carrière de calcaire
La rondeur de la pelouse s’harmonise avec les vallonnements
de la colline du cimetière du Père-Lachaise, situé de l’autre côté du mur. Un
escalier aux marches espacées, conduit à la promenade haute, une terrasse
baignée de lumière dévoilant une vue panoramique sur le jardin. Aux pieds de
l’escalier de larges roches calcaires affleurent. Elles ont été choisies en
mémoire de celles que l’on extrayait ici dans les carrières au XIXe siècle.
Un lieu naturel mais aussi de culturel
Sous la terrasse, à côté du kiosque du gardien, un abri
ouvert accueille des expositions temporaires. Sur le mur ensoleillé, des
plantes grimpantes s’entrelacent : vignes, clématites des bois, lianes
vigoureuses aux fruits cotonneux présents en hiver, houblons aux tiges
acrobates utilisés pour parfumer la bière.