Le cimetière du Père-Lachaise s’étend sur 43 hectares faisant de lui le plus grand cimetière Intra-muros et parcs et jardins de la Ville de Paris. Il invite au recueillement tout en mêlant les arts funéraires et la nature.

Avec près de 10 000 cérémonies funé­raires chaque année, le Père-Lachaise est avant tout un cimetière en activité.

Destiné à remplacer les cimetières paroissiaux insalubres, ce parc funéraire paysager, dessiné par Alexandre-Théodore Brongniart en 1804, ouvre ses portes le 21 mai de la même année. Dix ans plus tard, le cimetière ne comptait que 2 000 tombes. Afin de redorer son image, le préfet de Paris organise, en 1817, le transfert des dépouilles d’Héloïse et d’Abélard dans un mausolée, ainsi que de Molière et de La Fontaine. Une dizaine d’années plus tard, son histoire commence et le cimetière du Père-Lachaise accueille déjà près de 33 000 tombes. On en décompte aujourd’hui 70 000.

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Cet espace de 43 hectares représente l’espace vert le plus important de Paris. On y dénombre 4 000 arbres de plus de 80 essences différentes. Vous pouvez y découvrir principalement des érables marronniers et frêne, mais également des tilleuls, des thuyas, des chênes, des hêtres, des noyers, etc. Parmi eux, neuf sont classés comme arbres remarquables (dans le 20e, nous en comptons 14 au total) :

Cette végétation foisonnante accueille une quarantaine d’espèces d’oiseaux dont des chouettes hulottes, des faucons crécelles, des éperviers ou encore des rouge-queues à front blanc. On peut également y croiser des lézards, des chauves-souris, des hérissons et des écureuils roux… Un essaim d’abeilles a également élu domicile dans la tête en bronze de Casimir Perrier. Mais les derniers à s’être installés au cœur du cimetière du Père-Lachaise sont les membres d’une famille de renards.

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Aujourd’hui haut lieu de mémoire, il abrite 70 000 tombes, le mur des Fédérés, et les monuments des Déportés et des Combattants. Précurseur des évolutions des pratiques funéraires, il abrite les premiers crématorium (1887), columbarium (1889) et jardin cinéraire français (1985).

Véritable musée dès le XIXe siècle, le cimetière du Père-Lachaise regorge de monuments réalisés par d’illustres sculpteurs et architectes tels qu’Étienne Hippolyte Godde qui construisit en 1823 et en 1825 la chapelle et le portail principal ou David d’Angers qui créa de toute pièce la plupart des monuments du « Quartier des Maréchaux ». La moitié du lieu, la partie romantique, constitue un site classé depuis 1962.

Outre le mur des Fédérés, le monument aux morts de Bartolomé et le colombarium, des monuments funéraires ont été également inscrits au titre des monuments historiques tels que celui d’Oscar Wilde, de Georges Guët ou de Frédéric Chopin.

Un triporteur d'information touristique est présent de 11h à 17h30 (à l'exception du mardi) tout l'été 2022 à l'entrée principale du cimetière du Père-Lachaise (au niveau de l'hémicycle). Les visiteurs peuvent retirer des plans en français et en anglais et peuvent scanner un QR code qui leur fournit une liste de guides officiels proposant des visites guidées du cimetière.