Plan Biodiversité 2024-2030, pour le 20e et pour Paris

Actualité
Mise à jour le 26/09/2023
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Depuis 2020, Paris a investi 110 millions d'euros dans les projets de végétalisation de l’espace public. Le 20e arrondissement y prend toute sa part avec plus de 10 000 arbres plantés entre 2020 et 2026. Pour renforcer la place de la nature en ville, la capitale lance son nouveau Plan Biodiversité 2024-2030. Participez !
Participez à la consultation en ligne !
Jusqu’à janvier 2024, nous recueillons vos contributions pour préserver ensemble la nature de notre ville. On vous explique la démarche ici et vous pouvez répondre au questionnaire sur decider.paris.fr

Le Plan Biodiversité, qu’est-ce que c’est ?

Pour freiner la perte de la biodiversité, et renforcer la nature de notre ville, la Ville s’est dotée depuis 2011, puis à nouveau en 2018, d’un Plan Biodiversité complémentaire avec le Plan Climat et les autres plans stratégiques de la Ville de Paris. Ce plan détermine les grandes orientations et les actions à mettre en œuvre.

Retour en vidéo sur le Plan Biodiversité 2018-2024

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Vidéo Youtube

Carte des aménagements en faveur de la biodiversité

Partout dans Paris, des aménagements ont été réalisés pour la biodiversité, consultez notre carte interactive pour les découvrir :

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Contribuez au nouveau Plan Biodiversité 2024-2030

En vue de l’élaboration du prochain Plan Biodiversité 2024-2030, une large démarche de consultation est menée jusqu’à fin janvier 2024.
Pour partager vos idées et vos priorités sur le sujet de la biodiversité à Paris, vous pouvez :
  • répondre à notre questionnaire en ligne jusqu’au 31 janvier. Que vous soyez novice ou expert en matière de biodiversité, votre avis nous intéresse
  • suivre l’agenda de Décider pour Paris pour être tenu informé des temps forts auxquels vous pouvez participer : soirée de lancement, fête des jardins, ateliers en mairies d’arrondissement…
  • nous envoyer votre contribution libre si vous faites partie d’associations, acteurs territoriaux, chercheurs ou enseignants spécialistes de la biodiversité urbaine (contact : [deve-biodiversite puis paris.fr après le signe @]qrir-ovbqvirefvgr@cnevf.se[deve-biodiversite puis paris.fr après le signe @]),

  • en parler autour de vous. La biodiversité nous concerne toutes et tous, protégeons-la ensemble !

La biodiversité dans le 20e

Toujours plus d’arbres dans le 20e

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Dans l’arrondissement, 237 arbres et arbustes ont été plantés ou renouvelés depuis novembre 2022, soit plus de 4 000 depuis le début du mandat. 18 rues aux écoles ont été en partie, voire entièrement rendues aux piétons. Celles où les plantations en pleine terre étaient possibles accueillent désormais de larges plates-bandes arborées, à l’image des rues Pierre-Foncin et Le Vau.

Des plantations plébiscitées par les habitantes et les habitants du 20e

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La reconquête de la nature, sur des espaces historiquement consacrés au bitume et aux voitures, est plébiscitée par les habitantes et les habitants. Sur 419 idées déposées lors des concertations « Embellir votre Quartier », 116 concernaient la végétalisation. De plus, les conseils de quartier ont participé à identifier des parcelles, inscrites au nouveau PLU bioclimatique, comme futurs espaces verts.
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Deux grands parcs à venir dans le 20e

Deux espaces verts de 3,5 hectares chacun verront le jour avec le parc de Python-Duvernois (porte de Bagnolet) et le long de la Petite Ceinture, rue du Volga (entre les portes de Montreuil et de Vincennes). Véritables poumons verts au cœur d’un urbanisme dense, ils dessinent une trame écologique qui améliorera la qualité de vie et l’attractivité des quartiers jouxtant le périphérique. Par ailleurs, plusieurs squares et jardins vont bénéficier d’un agrandissement conséquent (Jardin Paule Minck, Square Henri Karcher).

Un quartier moineaux dans le 20e

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Plus de 70% des moineaux ont déserté Paris ces dernières années d’après la Ligue de protection des oiseaux (LPO). Ce fléau touche aujourd’hui toutes les grandes villes européennes. Pour repeupler ses rues de moineaux, Paris met en place un plan de sauvegarde inédit : les Quartiers Moineaux. L’objectif d’un Quartier Moineaux est de mobiliser tout un quartier pour la sauvegarde de cet oiseau emblématique.
Après le test de la première édition, le dispositif Quartiers Moineaux est renouvelé. 5 nouveaux arrondissements sont concernés dont le 20e arrondissement. Comme lors de la 1ère édition, l’objectif est de mettre en place les éléments nécessaires au développement de colonies de moineaux fragiles identifiées par la LPO, en renforçant ou remplaçant les cavités par des nichoirs, en végétalisant à proximité et en assurant un suivi participatif et local des populations.

Des parcs et jardins du 20e riches en faune et en flore

Cimetière du Père-Lachaise, plus grand espace vert intra-muros de la capitale

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Avec ses 43 hectares, le cimetière du Père-Lachaise constitue à ce jour le plus grand espace vert intra-muros de la capitale. Il accueille entre ses murs une grande richesse de biodiversité : 80 espèces d’oiseaux dont les Pouillot véloce, Merle noir, Épervier d’Europe, 400 espèces d’arbres et d’arbustes et de multiples insectes, mousses et lichens. Non éclairé la nuit, le cimetière constitue une zone d’obscurité où les espèces diurnes se reposent sans être dérangées et les nocturnes, comme les Pipistrelles communes, chassent et se reproduisent.

Le jardin Pierre Emmanuel, un jardin naturel

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Ce jardin a la particularité d’abriter des plantes indigènes, à ceci près qu’elles sont ici plantées et ordonnées dans un but esthétique. Ces plantes sauvages, aujourd’hui trop souvent méconnues, y prospéraient autrefois lorsque la campagne était encore dans Paris.
Des techniques de jardinage « biologiques » permettent de maintenir un équilibre : respect des cycles de végétation, conservation de la litière, tailles réduites au strict minimum, traitements chimiques exclus, tontes régulières supprimées. La prairie n’y est fauchée que deux ou trois fois par an ! Dès l’entrée, vous ressentez une impression d’espace. Au centre, une large allée minérale se perd vers un bois ombragé.
Seul le chant des oiseaux y est perceptible, loin du tumulte de la rue. La frondaison des chênes, des érables champêtres, des merisiers à l’écorce cuivrée, et des noisetiers, abrite des plantes d’ombre et de sous-bois, comme les fougères, la campanule, le géranium herbe-à-Robert aux floraisons pastel.
Une des allées descend vers la mare, encaissée et ensoleillée. Elle est survolée par des libellules rouges qui virevoltent entre le saule marsault aux chatons scintillants et duveteux, et l’osier blanc. La marche en zigzags des gerris, ou araignées d’eau, effleure la surface limpide, percée par les épis roses de la salicaire ou les feuilles rondes et odorantes de la menthe aquatique.

Des mares dans les jardins du 20e

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Une mare végétalisée est attirante pour beaucoup d’espèces, elle est donc diversifiée et présente un bon équilibre écologique qui empêche toute installation de moustiques : les prédateurs des moustiques adultes et de leurs larves viendront naturellement s’en nourrir comme les chauves-souris, les oiseaux insectivores, les grenouilles ou encore les libellules. Il est donc inutile d’introduire des animaux dans sa mare pour se prémunir d’une invasion de moustiques.
Les mares ont une grande importance écologique, ce sont des pièces incontournables de la trame bleue. En ville, leur multiplication facilite le déplacement des espèces jusqu’aux autres milieux aquatiques (cours d'eau, étangs).
Une mare est présente au Jardin Samuel de Champlain afin de favoriser la biodiversité. Elle a rejoint celle du Jardin naturel Pierre Emmanuel, une des premières de Paris, mais aussi celles installées au square Emmanuel Fleury, au square Antoine Blondin et au jardin Casque d'Or.

La petite ceinture, 0,2km de promenade écologique entre la rue des Couronnes et la rue de Ménilmontant

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Implantée au creux d’un vallon encaissé et délimitée par deux tunnels, cette promenade a été aménagée pour accueillir le public dans le respect du patrimoine existant. On y a conservé la végétation qui s'y est installée spontanément. Elle s'avère particulièrement riche écologiquement. Cette végétation a colonisé les talus, le ballast, les ponts et les murets, formant différentes strates végétales où se nichent de nombreuses espèces animales. Pour ne pas troubler le rythme biologique des animaux (nidification des oiseaux…), le site est fermé la nuit et l’entretien est adapté.
Le plus biodiversité : d’après les inventaires réalisés au cours des dernières années, ce tronçon accueille une centaine d’espèces animales comme le Lézard des murailles, le Merle noir, le Troglodyte mignon. Pour la flore, ce sont environ 140 espèces qui ont été recensées. Cette flore constitue des habitats favorables à la faune, comme des friches, des plantes grimpantes et des ronciers très recherchés par les espèces animales qui apprécient à la fois la nourriture qu’ils produisent mais aussi le refuge qu’ils offrent.