Les droits LGBTQIA+ dans le 20e et à Paris

Évènement

Mise à jour le 31/10/2024

Photo du passage piéton arc-en-ciel rue du Cambodge
La Ville de Paris a toujours porté un idéal de tolérance et de liberté. Afin de lutter contre toute forme de discrimination LGBTQIA+phobes, la capitale s'engage à poursuivre son travail de prévention, ainsi qu’à accompagner et valoriser la vie associative et militante du milieu LGBTQIA+ parisien. Pour accompagner cet élan, la mairie du 20e a mis en place des passages piéton arc-en-ciel dans plusieurs rues de l’arrondissement.

Paris est fièr·e de défendre l'égalité des droits

Des passages piétons arc-en-ciel

Des passages piétons arc-en-ciel installés aux quatre coins du 20e

Pour montrer son soutien à la communauté LGBT+, la mairie du 20e ajoute de la couleur sur les passages piétons.
Rue Dénoyez
Rue Riblette
Photo du passage piéton arc-en-ciel rue Riblette
Rue de la Réunion
Rue du Cambodge
De quoi rendre le 20e arrondissement plus accueillant et fier !
D’autres suivront bientôt !
Ces installations sont fait en accord et dans le respect des normes concernant les passages piétons.

Les passages piétons aux couleurs de l'arc-en-ciel dans Paris

Depuis 2018, à l'occasion des Gay Games Paris et de la Quinzaine des Fiertés, des passages piétons aux couleurs de l'arc-en-ciel ont été installés dans la capitale.
D’abord dans installé dans le Marais, ce dispositif pérenne a été étendu en 2019 sur des carrefours dans les 2e et 10e arrondissements.

La Marche des Fiertés

La capitale accompagne la Marche des Fiertés et l’Inter LGBT, démontrant sa volonté de combattre la lesbophobie, l'homophobie, la biphobie et la transphobie. Elle subventionne l’évènement, apporte un soutien technique (équipement de sécurité, nettoyage…), et revêt, pour l'occasion, les couleurs de l'arc-en-ciel sur le fronton de ses mairies, et son mobilier urbain. Plus d'une centaine d'organismes y participent : associations, syndicats, associations d’entreprises…

Des drapeaux aux couleurs de l'arc-en-ciel

Dans le cadre des grands rendez-vous de visibilité - Journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie du 17 mai, Journées de visibilité, Marche des Fiertés - la Ville de Paris affiche son soutien à ces rendez-vous en pavoisant les façades de mairies d'arrondissement et de l'Hôtel de Ville avec des drapeaux aux couleurs de l'arc-en-ciel.
La mairie du 20e arbore un drapeau arc-en-ciel sans discontinuer depuis 2020.

Solidarité avec tous les publics LGBTQIA+

Les seniors

Dans le cadre de la quinzaine des fiertés 2021, la Ville de Paris, la Régie Immobilière de la Ville de Paris (RIVP) et les associations GreyPRIDE et Basiliade inauguraient la première colocation pour seniors LGBTQI+, dans le 9e.

Des formations spécifiques au sein des EHPAD

Le Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP) développe une formation à l’accueil des personnes LGBTQIA+ vieillissantes, notamment au sein des EHPAD.
En lien avec l’association Grey Pride, elle travaille à un label « Grey Pride Bien-venue » pour les établissements d’accueil et de service médico-social de la Ville de Paris. Ce label comprendrait un plan de formation et la signature d’une charte d’engagement donnant lieu à une évaluation.

Les réfugiées et les réfugiés

La situation politique de certains pays comme la Tchétchénie, la Syrie, l’Égypte, l’Ouganda ou encore la Côte d’Ivoire entraîne de nombreux départs et appels à l’aide en direction de la France et de Paris.
Le 16 mai 2023, la Ville de Paris a inauguré la Bulle, maison des solidarités LGBTQIA+ dans le 4e arrondissement de Paris. Ce local inter-associatif (ANKH, ARDHIS, Espace Santé Trans, FLIRT, OUTrans, Wassla, XY Média) de plus de 520 mètres carré propose un accueil, une aide administrative, psychologique et sociale aux personnes les plus précaires et notamment les migrant·es LGBTQIA+.
La Ville de Paris reste mobilisée pour l’accueil des migrant·e·s LGBTQIA+ qui portent souvent une histoire traumatisante et dont le retour dans leur pays d'origine est synonyme de danger. Un travail quotidien est fait avec France Terre d’Asile et Aurore pour permettre leur accueil dans des dispositifs d’urgence et les orienter dans leurs démarches administratives.

Des guides pour accompagner les personnes LGBTQI+ fragilisées

L’association Vers Paris sans sida a élaboré un programme innovant sur la santé mentale des personnes LGBTQI+, en co-construction avec les populations LGBTQI+ et les acteurs de terrain.
Les personnes LGBTQI+ sont plus exposées aux violences, aux discriminations, aux rejets ainsi qu’aux stigmatisations. Cela les rend plus vulnérables à la dépression et aux pensées suicidaires.
Dans un contexte où la santé mentale est souvent négligée dans les politiques publiques, l’association Vers Paris sans sida a mis en place un projet novateur visant à améliorer la santé mentale des personnes LGBTQI+.
Ce programme se traduit par la production de guides pratiques d’auto-orientation en santé mentale ainsi que la formation de 23 ambassadeurs et ambassadrices en santé mentale au sein des associations et collectifs LGBTQI+.

Six guides pour six publics différents

Couvertures des six guides de poche publiés par l’association Vers Paris sans sida.
Les guides de poche d’auto-orientation en santé mentale sont destinés à 6 publics différents : les hommes gays et bis, les femmes lesbiennes et bies, les personnes trans et intersexes, les séniors LGBTQI+, les personnes migrantes et exilées ainsi que les personnes pratiquant le chemsex.
Ces guides, disponibles en version imprimée et numérique, permettent d’informer et d’orienter les personnes LGBTQI+ en leur proposant des ressources pour la santé mentale et un bon accueil à Paris et en Seine-Saint-Denis. Ils recensent des hôpitaux, des associations, des services d’écoute et des lieux de rencontre, où travaillent des professionnels et des personnes sensibilisées sur ce sujet.

23 ambassadeurs et ambassadrices formé·e·s à la santé mentale

Ce programme, inédit en France, a permis de former 23 ambassadeurs et ambassadrices en santé mentale LGBTQI+, afin qu’elles et qu’ils deviennent des référent·e·s au sein de leurs associations et de leurs collectifs sur ces enjeux.